L’implant cochléaire

 L’IMPLANT COCHLEAIRE

  1. Histoire de l’implant cochléaire
  2. Qui peut en bénéficier?
  3. Comment obtenir les renseignements?
  4. Conclusion

Liens utiles

Centres d’implantation cochléaire

 

1-4 — HISTOIRE DE L’IMPLANT COCHLEAIRE

Quatre nations ont contribué à la création de l’implant cochléaire : la France, les USA, l’Autriche et l’Australie. Mais c’est la France qui a joué un rôle prépondérant, malgré de vaines tentatives pour occulter ce fait.

Les premiers essais ont été effectués au cours de la période 1951 – 1976.

A suivi la mise au point industrielle (1977 – 1997).

Depuis lors nous sommes dans la période contemporaine : les processeurs n’ont cessé de se perfectionner jusqu’à se présenter sous la forme de boîtiers de la taille d’un gros paquet de cigarettes porté à la ceinture après avoir eu la taille d’un bidon d’huile de deux litres puis d’un litre.

Aujourd’hui, nous sommes parvenus à un appareil contour d’oreille de quelques grammes.

2-4 — QUI PEUT EN BENEFICIER ?

Lorsqu’une surdité s’aggrave au point que la prothèse classique est devenue inopérante, il est alors possible d’envisager l’implant cochléaire.

Les enfants et les adultes, s’ils sont éligibles à l’implant, doivent pouvoir en bénéficier au plus tôt, car plus la durée de surdité est importante, plus le cerveau perd l’habitude d’entendre.

En ce qui concerne les bébés, dès que la surdité a été détectée, la question de l’implant peut se poser, et ce, dès les premiers jours de la vie en fonction des cas et des décisions prises par l’équipe. Ainsi, ils s’approprieront plus facilement l’écoute avec l’implant et démarreront leur vie avec cette technologie avec les meilleures chances de succès. Un cas vient d’être cité, le 1er septembre 2014 au moment de la rédaction de notre article, d’un bébé implanté à 7 semaines en Australie et qui est désormais âgé de 14 ans.

À l’heure actuelle, on peut dire qu’il n’y a plus d’âge pour implanter les enfants

L’implant cochléaire s’intéresse aux surdités sévères ou profondes. Il peut apporter un gain considérable en matière de compréhension de la parole. Pour cela, il faut être volontaire à la rééducation orthophonique indispensable et exigée par l’équipe, et qui peut permettre cette réussite, tout en sachant qu’on n’obtiendra pas, en principe, la perfection.

Ainsi, une personne qui n’a jamais téléphoné pourrait avoir du mal à le faire après l’implant sans une rééducation intensive.

Après l’implantation et l’activation du processeur, il n’y a plus de problèmes dus à l’effet Larsen.

Enfin l’oreille droite montrerait une plasticité plus importante de réhabilitation auditive. A moins bien sûr qu’elle soit définitivement perdue ou inutilisable.

On en vient de plus en plus à implanter les deux oreilles. Des personnes qui ont déjà un implant depuis un certain temps, peuvent en recevoir un à l’autre oreille lorsque l’on juge que l’audition en sera améliorée.

Ou bien,des personnes devenues subitement sourdes peuvent être rapidement opérées pour la pose de deux implants lors d’une seule intervention. Cela permet de substituer sans délai l’audition après implant à l’audition détruite par la surdité.

Autre gain apporté par l’implant : il semblerait que les personnes souffrant d’acouphènes voient leurs bourdonnements d’oreille atténués lorsque le processeur est actif. Donc, lorsque l’on dépose le ou les processeurs le soir pour dormir, les acouphènes peuvent revenir.

3-4 — COMMENT OBTENIR LES RENSEIGNEMENTS ?

La meilleure solution est de prendre rendez-vous dans un centre d’implantationafin de savoir, grâce aux divers examens, s’il est possible d’implanter.

Cette procédure consistera en différents examens menés par une équipe pluridisciplinaire :

        –  médecin ORL à vocation médicale,

        –  chirurgien expérimenté en chirurgie otologique de la surdité,

        –  audioprothésiste,

        –  orthophoniste,

        –  psychiatre et psychologue.

        –  technicien en explorations neurosensorielles.

Comme on le voit, le psychiatre et le psychologue interviennent et leur rôle est important car il faut s’assurer que la motivation pour l’implant est réelle. Certaines personnes sont susceptibles d’être fragilisées une fois l’implant mis en place et activé. D’autres peuvent être fragiles d’un point de vue psychologique ou psychiatrique. Il peut donc y avoir des pathologies qu’il faut détecter à temps.

4-4 – CONCLUSION

En conséquence, une implantation, si elle est possible, doit être faite sans attendre, aussi bien pour un adulte devenu sourd, que pour un enfant né sourd ou devenu sourd très tôt car plus la durée de surdité est grande, plus le cerveau perd l’habitude d’entendre ; les circuits nerveux se modifient, donc la rééducation en devient plus difficile. Quand une personne entendante devient subitement sourde et qu’elle est prise en charge sans tarder, les gains apportés par l’implant seront immédiats et maximaux, c’est-à-dire qu’on n’entendra peut-être pas avec la même qualité qu’avant la surdité, mais le bénéfice qu’on en retirera sera le meilleur possible. Si trop de temps était perdu à hésiter, on perdra en qualité d’audition apportée par l’implant.

 

LIENS UTILES:                

  • Centre d’Information sur la Surdité et l’Implant Cochléaire (CISIC), afin de connaître les centres d’implantation et avoir plus de renseignements sur l’implant cochléaire.

 Des permanences sont organisées à Lyon au pavillon U de l’hôpital Edouard Herriot où se trouve le centre d’implantation ainsi qu’à l’hôpital de Lyon-Sud, permanences qui permettent de trouver des informations et du soutien.

Les dates et horaires sont mises à jour régulièrement dans les différents hôpitaux et directement sur le site du CISIC.

Centres d’implantation cochléaire

En 2010, 28 centres d’implantation cochléaire sont reconnus par le Ministère de la Santé.

Cette liste est susceptible d’évoluer. Nous tâcherons de l’actualiser en fonction des informations qui nous seront transmises.

Vous pouvez aussi retrouver ces informations sur le site du CISIC : www.cisic.fr

Liste mise à jour en septembre 2014 pour l’hôpital Rothschild (qui succède à l’hôpital Avicenne).

Amiens

CHU Amiens – Hôpital Nord

Service ORL / Pr Strunski

Place Victor Pauchet

80054 Amiens Cedex 1

Tél. 03 22 66 83 35

Angers

CHU d’Angers

Service ORL / Pr Laccourreye

4 rue Larrey

49933 Angers Cedex 9

Tel. 02 41 35 39 89

Brest

CHU de Brest – Hôpital Morvan

Service ORL / Pr Marianowski

5 avenue Foch

29200 Brest

Tél. 02 98 22 33 78

Besançon

CHU de Besançon – Hôpital Jean Minjoz

Service ORL / Pr Chobaut

Boulevard Fleming

25030 Besançon Cedex

Tél. 03 81 66 82 38

Bordeaux

CHU de Bordeaux – Hôpital Pellegrin

Service ORL / Pr Bébéar, Pr Dauman

Place Amélie-Raba-Léon

Bâtiment PQR – Entrée 2 – 1er étage

33076 BORDEAUX Cedex

Tél. 05 56 79 47 57

Caen

CHU de Caen – Hôpital Côte de Nacre

Service ORL / Pr Moreau

avenue Côte de Nacre

14033 CAEN CEDEX 5

Tél. 02 31 06 46 38

Clermon t-Ferrand

CHU de Clermont-Ferrand – Hôpital Gabriel Montpied

Service ORL / Pr Mom

58 rue Montalembert – BP 69

63003 Clermont-Ferrand Cedex 1

Tél. 04 73 75 16 85

Dijon

CHU de Dijon – Hôpital Général

Service ORL / Pr Romanet

3 rue Faubourg Raines

21033 Dijon Cedex

Tél. 03 80 29 37 58

Grenoble

CHU de Grenoble – Hôpital A. Michallon

Service ORL / Pr Schmerber

38043 Grenoble Cedex 09

Tél. 04 76 76 56 56

Lille

CHRU de Lille – Hôpital Roger Salengro

Service ORL / Pr Vaneecloo, Pr Vincent

avenue Pr Émile Laine

59037 Lille Cedex

Tél. 03 20 44 62 05

Lyon

CHU de Lyon – Hôpital Édouard Herriot

Service ORL / Pr Truy

pavillon U

place d’Arsonval

69437 Lyon

Tél. 04 72 11 75 53

Marseille

Hôpital La Timone

Service ORL/ Pr Triglia

264 rue St Pierre

13385 Marseille Cedex 05

tél. 04 91 38 60 81

Hôpital Nord

Service ORL / Pr Magnan

chemin des Bourrellys

13915 Marseille cedex 20

tél. 04 91 96 86 75

Montpellier

CHU de Montpellier – Hôpital Gui de Chauliac

Service ORL B / Pr Uziel, Pr Mondain

80 avenue Augustin Fliche

34295 Montpellier Cedex 5

Tél. 04 67 33 68 04

Nancy

CHU de Nancy – Hôpital Central

Service ORL / Pr Simon

29 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny

C.O. n° 34

54035 Nancy Cedex

Tél. 03 83 85 15 83

Nantes

CHU de Nantes – Hôtel Dieu

Service ORL / Pr Bordure

1 place A. Ricordeau

44093 Nantes cedex 1

Tél. 02 40 08 34 75

Nice

Hôpital Pasteur

Service ORL / Pr Santini

30 avenue de la voie Romaine – BP 69

06002 Nice Cedex 01

Tel. 04 92 03 78 05

Paris

Hôpital Rothschild

Service ORL – Centre de réglage des implants cochléaires / Pr Frachet

5 rue de Santerre

78012 Paris

Tél. 01 40 19 36 61

Reims

Hôpital Robert Debré

Service ORL / Pr Chays

avenue du Général Koenig

51092 Reims Cedex

Tél. 03 26 78 71 25

Rennes

Hôpital de Pontchaillou

Service ORL / Pr Godey

2 rue Henri Le Guilloux

35000 Rennes

Tél. 02 99 28 42 86

Rouen

Hôpital Charles Nicolle

Service ORL / Pr Dehesdin

1 rue de Germont

76031 Rouen Cedex

Service ORL pédiatrie

Tél. 02 32 88 82 01

Service ORL adulte

Tél. 02 32 88 82 66

Saint-Étienn e

Hôpital nord

Service ORL / Pr Martin

avenue Albert Raimond

42270 Saint Priest en Jarez

Tél. 04 77 12 77 94

Strasbourg

CHU de Strasbourg – Hôpital Hautepierre

Service ORL / Pr Gentine

1 avenue Molière

67O98 Strasbourg Cedex

Tél : 03 88 12 76 56

Toulouse

Hôpital Purpan

Service ORL / Pr Fraysse

Bâtiment Dieulafoy

1 place du Docteur Baylac

TSA 40031

31059 Toulouse Cedex 9

Tél. 05 61 77 95 77

Tours

Hôpital Bretonneau

Service ORL / Pr Robier

2 boulevard Tonnelé

37044 Tours

Tél. 02 47 47 47 85

Hôpital Gatien de Clocheville

Service ORL / Pr Lescanne

49 boulevard Béranger

37000 Tours

Tél. 02 47 47 88 38

Martinique

CH du Lamentin

Service ORL / Dr Populo

Avenue Fernand Guilon

97200 Martinique

Tél. 05 96 57 11 82

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