2015-SO Janvier

 

 

   

janvier 2015

N° 379

« Le plaisir se ramasse, la joie se cueille, le bonheur se cultive. »

Bouddha

 

 

Sommaire

les voeux de la présidente

Assemblée générale du SSSMR

SNCF service accès plus

Le musée urbain Tony Garnier

Les trophées de la solidarié

Le handicap dans l’accès au droit

En bref

Petites curiosités

Prochaines réunions

Stage de lecture labiale

 

 

 

Les voeux de la présidente

 

« A tous nos adhérents de l’ALDSM, je présente mes vœux les plus sincères pour l’an 2015. Gardons tous de bonnes intentions pour nous rencontrer entre Lyonnais et avec tous ceux qui reçoivent la SO.

Nous avons terminé l’année par un bon repas servi par un traiteur dans notre local habituel avec 28 présents, c’était super. »

Simone DUROUX

 

NDLR : Un grand nombre d’entre nous étaient venus les bras chargés de cadeaux : champagne, vins, café, chocolats et autres douceurs, et même un saladier de « cervelle de crapules » qui ne manquait pas de parfum ! Ce fut une vraie fête. Tous les membres du bureau se joignent à Simone pour vous souhaiter une excellente année 2015, et espèrent vous retrouver nombreux à toutes nos réunions des samedis dont notre Assemblée Générale en février et notre stage annuel de lecture labiale en mars (voir page 4 et 5).

 

 

Assemblée générale du SSSMR

 

Le lundi 17 novembre 2014 s’est tenue à la MASL, Maison des Associations de Sourds de Lyon, l’assemblée générale du SSSMR, Service Social des Sourds et Malentendants du Rhône.

En 2013, comme depuis de nombreuses années, les différentes associations de personnes sourdes, personnes malentendantes et parents d’enfants sourds, ainsi que les établissements d’accueil de personnes sourdes qui composent ce service se sont réunis sept fois. Leur principal objectif est de mettre en place des actions régionales permettant de faire connaître la surdité et les besoins des personnes sourdes malentendantes. Il gère le CIS-RA, Centre d’Information sur la Surdité Rhône-Alpes, dont il a présenté le site Internet, le 13 mars 2013 au Conseil Régional.

L’assistante sociale, Patricia ROQUES, attachée à ce service, a fait son rapport annuel : celui-ci met en évidence ses difficultés à renseigner un public mal informé, souvent démuni à cause de son isolement et du manque d’accessibilité : les personnes isolées cherchent à entrer en contact avec des associations existantes mais celles-ci restent peu ouvertes, le manque d’accessibilité est encore flagrant dans de nombreux domaines de la vie quotidienne (administration, soins, justice…)

Les différents rapports furent présentés et approuvés à la majorité, le bureau est réélu. Le SSSMR continue sa route en s’efforçant de faire toujours mieux connaître la surdité et les répercussions qu’elle engendre.

Nicole Leitienne

 

 

SNCF, service accès plus

 

La SNCF propose un service nommé accès plus, service gratuit pour les personnes en situation de handicap, qu’il soit mental, moteur ou sensoriel (visuel ou auditif). Pour en bénéficier, il faut avoir une carte d’invalidité ou une reconnaissance de handicap avec un taux de plus de 80% (mêmes critères que pour l’obtention de l’AAH, (Allocation aux Adultes Handicapés).

Ce service propose de procéder à la réservation du billet, un accueil en gare, accompagnement au train de départ et accueil à l’arrivée. Il est nécessaire d’arriver 30 minutes avant l’heure prévue de départ du train mais, avantage non négligeable, les personnes qui accompagnent peuvent porter jusqu’à 15 kg de bagages !

Si, en tant que déficient auditif, on demande à pouvoir bénéficier du service accès plus, les personnes qui nous accompagnent jusque dans le train sont tenues de préciser au contrôleur qu’on est dans telle voiture à telle place. Par contre, si l’on doit changer de train, c’est à nous d’en informer le contrôleur du train suivant.

Le contrôleur, averti de notre présence à bord, doit nous communiquer, par écrit ou de vive voix, les annonces qu’on ne comprend pas.

Vous pouvez retrouver toutes les informations en gare bien sûr et sur internet : http://www.voyages-sncf.com/services/acces-plus

Et sachez que, sans bénéficier de ce service, il est possible de gagner du temps à la gare en précisant que vous êtes déficient auditif. Selon ma propre expérience, on m’a demandé un jour mon justificatif, que je n’avais pas dans mon sac. Mais j’ai montré mes appareils sur mes oreilles, ce qui m’a permis de bénéficier d’un passage prioritaire. Il faut juste le dire aux agents d’accueil qui, à la Part Dieu, sont présents avant les guichets. Ils vous accompagnent ensuite vers le premier guichet libre. Le paradoxe, c’est qu’à chaque fois je suis passée à un guichet où il n’y avait pas de boucle magnétique alors qu’en théorie certains en sont équipés !

Rachel Poirier

 

 

Le musée urbain Tony Garnier

 

Ce samedi 15 novembre, nous étions de sortie pour une visite de musée. Un musée hors les murs car pas de grandes salles en enfilade ou de petits salons intimes avec plafonds de 4 ou 5 mètres comme au Louvre. Mais des murs peints, des rues avec des squares. Et dans les rues, des arbres. Et des maisons de 5 étages. Ces immeubles étaient des HBM : habitations à bon marché.

C’est ce qu’on appelle un musée urbain. Celui-ci célèbre l’œuvre de Tony Garnier, génial architecte Lyonnais, né en 1869 et mort en 1948.

À cette époque, on était architecte de père en fils ; on faisait donc partie d’une certaine aristocratie. Mais Tony Garnier, issu du peuple et devenu architecte par vocation, s’est avéré être un novateur. Ses parents étaient des ouvriers pauvres, des canuts, qui vivaient dans des conditions misérables et il s’était assigné pour mission d’aider les gens de son milieu d’origine à accéder à une vie plus agréable avec des logements dignes de ce nom, munis de tout le confort possible.

C’est à cela qu’il consacrera sa vie.

Le musée urbain Tony Garnier possède un appartement qui fut l’un de ceux construits et aménagés par l’architecte dans les années 1930. Il a été conservé « dans son jus », avec son ameublement, afin de porter témoignage de l’époque.

Beaucoup d’entre nous ont retrouvé leur jeunesse avec nostalgie, car ce type d’aménagement a perduré jusque dans les années 60. Il y avait tout dans cet appartement, la décoration, les ustensiles nécessaires à la vie quotidienne : malgré le gaz à tous les étages, il y avait une cuisinière à bois et charbon dans la cuisine, qui chauffait toutes les pièces et sur laquelle on avait « oublié » une boule dans laquelle on grillait le café soi-même, ainsi que deux cafetières et une bouilloire. Dans un coin, un évier, non pas en pierre, mais fait d’une sorte d’agglomérat, avec un bac et deux paillasses. La cuisine ouvrait sur une salle à manger avec son buffet sur lequel trônaient toujours les photos de la famille. Même dans les tiroirs, ouverts subrepticement par les visiteurs avec crainte et respect, se trouvait toujours le bric à brac habituel servant à toute la famille. Et encore une salle d’eau avec WC dans laquelle aurait dû se trouver une douche, prévue par Tony Garnier, mais sur laquelle la mairie avait fait l’impasse pour des raisons de coût. Sans oublier la chambre des parents avec son armoire à l’ancienne, son grand lit recouvert de la courtepointe rouge. Dans un coin, comme pour rappeler que toute ménagère digne de ce nom devait avoir des compétences en couture : un mannequin. Et une chambre nettement plus petite pour les enfants.

Pour l’époque, un tel appartement était un véritable paradis pour des gens venant de bidonvilles ou de taudis insalubres où l’on s’entassait à plusieurs dans une ou deux pièces délabrées et sans confort.

Parmi les autres réalisations de Tony Garnier, on compte les abattoirs de la Mouche devenus la Halle Tony-Garnier, l’hôpital de Grange-Blanche, le stade de Gerland. Mais les logements sociaux du quartier des Etats-Unis marqueront à jamais l’histoire de Lyon.

JM Plissonnier

 

 

Trophées de la Solidarité (suite et fin)

 

C’est dans les locaux prestigieux de la Préfecture de Région que l’édition 2014 des Trophées Solidarité Hommes & Territoires de la Banque Populaire a joué son dernier acte. En présence de nombreuses personnalités et avec l’intervention des clowns de Vivre aux Eclats, cette soirée fut l’occasion de récompenser 4 associations lauréates, que sont :

– Musigones, qui rend visite aux enfants malades dans les services pédiatriques des hôpitaux de Lyon, et a remporté le Grand Prix de 5 000 €,

– Le Relais Enfants-Parents de la région lyonnaise, qui œuvre au maintien du lien entre les enfants et leur parent incarcéré et a été récompensée du second prix de 2 000€,

– Liv & Lumière qui lutte contre la tumeur cérébrale de Liv, jeune fillette de 5 ans, qui a reçu le 3ème prix d’une valeur de 2 000 €,

– Les Cités d’Or, association d’éducation populaire, qui a reçu quant à elle le prix coup de cœur des collaborateurs d’une valeur de 2 000 €.

Bien que nous n’ayons pas remporté de prix, notre participation à ces Trophées fut une belle expérience, que nous espérons renouveler.

Nicole Leitienne

 

 

Le Handicap dans l’Accès au Droit

 

Le jeudi 4 décembre, nous étions invités à la soirée de lancement du diplôme universitaire « Le Handicap dans l’Accès au Droit », à la Maison des Avocats de Lyon.

Cette formation, unique en France, ouvre en janvier 2015 à la Faculté de Droit de L’Université Catholique de Lyon. Les responsables pédagogiques « souhaitent sensibiliser les professionnels du droit à tous les handicaps : leur proposer des clés comportementales (comment communiquer avec un justiciable sourd ? Quelles informations visuelles transmettre à un justiciable aveugle en audience ?…) et les former aux dérogations au droit commun. »

Cette formation est accessible à toute personne titulaire d’une licence en Droit et/ou ayant une activité professionnelle dans le domaine du Droit. Elle a été mise en place grâce à la volonté de Madame Anne-Sarah KERTUDO, juriste et responsable pédagogique, malentendante et malvoyante.

Tous nos remerciements vont à Madame KERTUDO et son équipe pour cette initiative très intéressante.

Nicole Leitienne

 

 

En bref

 

– N’oubliez pas de noter la date de notre assemblée générale 2015, le samedi 21 février à 14h30 à notre local 13 rue Antoine Lumière (Lyon 8ème). Conformément à nos statuts, il nous faudra cette année effectuer le renouvellement du conseil d’administration, puis définir le bureau.

– Depuis décembre, le Centre Médico-Psychologique est installé comme prévu au 51 ter, rue de Saint Cyr (Lyon 9ème). Ces consultations sont très appréciées des personnes malentendantes qui en ont déjà fait la demande.

 

Petites curiosités

Tout le monde dit « OK » à tout bout de champ et pour n’importe quoi, mais combien savent ce qui se cache derrière ces deux lettres énigmatiques ? Voici une explication.

Les dockers des ports grecs avaient coutume de dire « Ola Kala » (Tout est bon) lorsqu’un chargement était prêt à être embarqué. Ayant émigré en Amérique, ils y ont importé leur parler.

Les américains ayant l’habitude de tout abréger, c’est ainsi que nous nous retrouvons avec ce laconique « OK » !

 

 

Prochaines réunions

les samedis suivants à 14h30 au local

17 janvier : jeux de société et brioche des rois

21 février : assemblée générale de l’aldsm

21 et 22 mars : stage de lecture labiale  (voir ci-dessous)

Prochaines permanences des lundis 14h à 16h : 2 février, 2 mars, 30 mars (en remplacement du lundi de pâques)

 

 

 

 

ÉVÉNEMENT ANNUEL EXCEPTIONNEL : STAGE DE LECTURE LABIALE

 

les samedi 21 et dimanche 22 mars 2015

Au Domaine Lyon- Saint Joseph, 38 allée Jean Paul II, à SAINTE-FOY-LES-LYON Voir : http://www.domaine-lyon-saint-joseph.fr

De Bellecour, prendre le bus C20E (direction Francheville Findez), descendre à l’arrêt « La Plaine »

Et 10 min de marche, par le Chemin des Fonts et 100 m plus loin, à droite, l’allée Jean Paul II.

Tarifs :

Repas de midi : 14,55 € par personne et par repas

– Participation aux frais (salles, rétribution orthophonistes) : 16,45 € par jour et par personne

Soit 2 x 14,55 + 2 x 16,45 = 62 €, sans hébergement.

Remarque : la location des salles et les rétributions des orthophonistes sont en bonne partie réglées par l’ALDSM, grâce à une subvention d’AG2R.

Il est possible de participer à une seule journée, de préférence le samedi, et de ne pas prendre son repas sur place.

Nous ne prévoyons pas d’hébergement, ceux qui le désirent pourront avoir une nuitée sur place. Le demander très rapidement à la maison Saint Joseph (par Tel : 04 78 59 22 35 ou Fax : 04 78 59 48 oucontact domaine saint joseph ou choisir une autre possibilité).

Accueil : samedi 21 mars à 9 h

Déroulement : entraînement à la lecture labiale en trois groupes, chacun avec une orthophoniste expérimentée, un peu de théorie, exercices variés, discussions, jeux…

Fin de journée à 16 h.

Mêmes horaires le dimanche

Quel que soit notre habitude de la lecture labiale, trois orthophonistes nous feront progresser en nous montrant les subtilités de la lecture labiale et nous partagerons d’agréables moments.

Inscrivez-vous le plus rapidement possible, à l’aide du bulletin ci-dessous :

(Stage limité à 30 places)

 

Stage de lecture labiale des 21 et 22 mars 2015 :

NOM et Prénom :……………………………………………………………………….……………………………………………. ADRESSE : …………………………………………………………………………………………………………………………….

e-mail : …………………………………………………. Tel : …………………………………

Participation aux frais (32,90 € pour les deux jours) : ………………………………………………………

Je prendrai (rayer les mentions inutiles) : – le repas de midi, le samedi : ………14,55 €

– le repas de midi, le dimanche :……14,55 €

Montant total : ………………

ATTENTION : il est nécessaire d’adresser votre bulletin d’inscription avant le 19 février 2015

en y joignant le chèque à l’ordre de l’ALDSM, CCP 2994 44 F LYON, à :

Françoise HOSTEIN, 105 rue Duguesclin, 69006 LYON

ou Nicole LEITIENNE, 21 B avenue du Point du Jour, 69005 LYON

Posted in Sourde Oreille.

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