La déclaration des droits des personnes handicapées (1975) puis la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées (2007) stipulent la nécessité de se donner tous les moyens pour que les points de vue des personnes en situation de handicap soient pris en compte par les praticiens, les décideurs et également les chercheurs. Mais quelles sont les conditions optimales pour comprendre, s’exprimer, se faire comprendre lors d’un entretien qui implique des personnes en situation de handicap ? Cet ouvrage aborde les questions éthiques, épistémologiques et méthodologiques spécifiques qui se posent lors des entretiens cliniques, d’accompagnement et de recherche. Il identifie leurs apports et leurs limites lorsque la personne concernée, enfant, adolescent ou adulte, a des difficultés à s’exprimer, à entrer en relation ou à comprendre du fait de sa ou de ses déficiences (surdité, surdicécité, infirmité motrice-cérébrale, déficience intellectuelle). Les auteurs, chercheurs et cliniciens, proposent des adaptations et des modalités supplétives en vue d’améliorer la qualité des échanges et de favoriser la production du discours, et évoquent des modalités d’analyse du contenu ainsi recueilli.