Nous étions une dizaine de personnes au Musée de l’Antiquaille. La visite n’a pas été facile car on nous a montré des films qui n’étaient pas sous-titrés et la salle ses mosaïques résonnait. Les mosaïques étaient pourtant jolies…
Après, nous sommes descendus dans un salon de thé du Vieux LYON. Il était bondé ! Nous avons dû attendre un bon moment que des places se libèrent mais nous avons ensuite passé un bon moment tous ensemble !
Isabelle
Voici ce que j’ai retenu de la visite commentée au Musée de l’Antiquaille :
C’est Pierre SALA, lyonnais d’origine, qui a fait construire sa maison vers 1505 sur les pentes de la colline de FOURVIÈRE qui, à l’époque était la « campagne lyonnaise ». On pouvait d’ailleurs y voir des vignes.
Il avait accumulé dans cette maison un grand nombre d’antiquités d’où le nom d’antiquaille. Après son décès, cette grande maison changea plusieurs fois de propriétaire avant que les sœurs de la Visitation en fassent l’acquisition vers 1630. Elles l’agrandissent et la transforment en couvent, puis en hôpital vers 1803, où seront soignées les maladies vénériennes puis d’autres maladies, jusqu’à sa fermeture en 2003.
C’est en 2015 qu’une partie du bâtiment devient accessible au public avec l’ouverture de l’espace culturel du christianisme lyonnais.
Petite histoire du christianisme lyonnais :
A l’époque Lugdunum est une ville romaine où le christianisme est non reconnu et les chrétiens persécutés.
Saint POTHIN, évêque de la première communauté chrétienne, fut arrêté en 177 sous le règne de Marc Aurèle en même temps que sainte Blandine et 48 autres chrétiens. Ils auraient été enfermés dans le noir sans boire et sans manger pendant plus de 3 jours.
Saint POTHIN mourra le 2 juin dans son cachot à la suite de ces mauvais traitements ; son corps sera brûlé et ses cendres jetées dans le Rhône. Sainte Blandine subira également de grands supplices avant d’être égorgée.
Plusieurs chrétiens lyonnais viennent rendre hommage chaque année à Saint POTHIN.
Deux petits films nous ont été présentés mais sans les sous-titres. Il nous a donc été difficile de comprendre.
Notre visite s’est terminée par un parcours sportif car nous avons descendu plus de 200 marches d’escaliers afin de rejoindre le quartier Saint Jean où nous avons pu nous réchauffer autour d’une boisson chaude dans un petit salon de thé…
Christine
