Ce livre est un recueil de poésie, qui a été écrit en 2021, après « Journal de mes oreilles », pour continuer à raconter les oreilles et la surdité, dans une forme plus travaillée. Il s’inscrit dans le parcours artistique de l’autrice, qui utilise sa propre expérience de la surdité comme matière première pour ses créations.
Diagnostiquée d’une otospongiose en 2018, Zoé transforme sa perte auditive en un levier créatif, explorant les thèmes de la vulnérabilité, de l’identité et de la perception. “La poésie de Zoé Besmond de Senneville est un acte de résistance contre le mal qui l’accable. Bien sûr, il lui faut «faire le deuil de ses oreilles» dans un hommage funèbre en vers libre.
Mais ce combat est l’occasion d’un jaillissement, comme une deuxième naissance de cette animatrice du Bordel de la poésie, à l’instar de l’eau ou de la lave qui sourd de terre ».