mai 2015
N° 383
« Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis »
Antoine de Saint-Exupéry – Citadelle
Sommaire
- Réunion de la filière gérontologique
- compte rendu de l’enquête de la DREES sur le handicap auditif
- JNA, on peut s’entendre à l’IRSTEA
- Derniers échos de la lecture labiale
- Assemblée Générale Ordinaire du CARPA
- Notre rencontre du 20 juin
- Prochaines réunions
Réunion de la filière gérontologique
Le 14 avril se tenait l’assemblée plénière de la filière gérontologique Rhône Centre organisée par le groupement hospitalier de gériatrie des Hospices Civils de Lyon.
Notre association avait été invitée par Adeline LOISEAU,Assistante de la filière gérontologique. Nicole ayant fait appel à des volontaires, Véronique et moi avons été finalement retenus. Mais les moyens affectés à l’accessibilité pour les malentendants brillaient par leur absence.
La réunion se tenait dans la salle du conseil de la Communauté-Métropole de Lyon, un grand amphithéâtre carré en gradins descendant vers une fosse centrale.
Véronique et moi avons dû attendre que tout se mette en place. Une fois tous les participants installés, nous sûmes où se trouvait la tribune à laquelle siégeaient les officiels qui allaient parler. Nous avons donc pris place dans la rangée située juste en-dessous de la tribune et, tournant nos sièges, nous fîmes face aux personnalités et les écoutâmes tout au long de la séance, juste sous leur nez et avec le plus grand naturel, ce qui n’eut pas l’air de les déranger le moins du monde.
Moyennant quoi, nous pûmes comprendre à peu près ce qui s’est dit.
Il a donc été question des objectifs pour la prise en charge des personnes âgées afin d’éviter les ruptures dans leur parcours de vie :
– Retour et maintien à domicile :
développer les compétences des aides et les services d’aide ;
valoriser les métiers du domicile ;
favoriser l’adaptation des logements.
– Parcours de vie de la personne âgée :
faciliter le suivi et l’orientation de l’usager ;
cibler les axes des dispositifs d’aide ;
développer la prévention ;
améliorer le repérage et la protection des personnes vulnérables ;
favoriser une prise en charge adéquate des patients âgés.
– Démarche globale de communication :
favoriser les échanges entre les professionnels ;
harmoniser leurs pratiques ;
mettre en cohérence la communication de la filière ;
– Apporter une meilleure visibilité des structures et services sur le territoire.
Dans tout cela, rien qui concerne particulièrement les malentendants. Mais peut-être que l’on n’en est pas encore arrivé au stade où doivent être menées les actions spécifiques ?
Véronique Szczesniak – JM Plissonnier
Enquête de la DREES sur le handicap auditif
Qu’en est-il des aides techniques ?
Elles ont beaucoup progressé depuis une dizaine d’années. Elles sont de deux sortes : les prothèses qui amplifient les sons, et les implants cochléaires qui les transmettent directement au nerf auditif et qui sont le seul équipement possible en cas de surdité totale. Ces derniers ne concernant que 2,4% des aides, l’étude s’intéresse surtout aux prothèses.
Entre 1998 et 2008, le nombre de personnes équipées d’un appareil auditif a presque doublé. Mais l’enquête fait encore apparaître un très fort taux de besoins non satisfaits : 20% seulement des personnes qui ont des difficultés d’audition utilisent une correction et surtout, seulement 37% de ceux qui en auraient vraiment besoin car ils sont atteints d’une surdité moyenne à très grave.
On peut avancer plusieurs raisons pour expliquer ce très fort taux de non équipement :
1 Le faible taux de remboursement :La France apparaît sur ce point comme très en retard par rapport à d’autres pays (la Suède par exemple). Le coût de l’appareillage peut s’élever à environ 1500 euros par oreille, pour un remboursement de… 120 euros par la Sécurité sociale. A noter toutefois que des remboursements complémentaires sont possibles : par les complémentaires-santé, la PCH, ou des fonds de compensation gérés par les Conseils généraux.
2 Les limites inhérentes aux prothèses :elles amplifient en quantité sans rendre vraiment la qualité des sons. 46% des personnes équipées continuent à être gênées ; dans 38% des cas, l’équipement ne permet pas ou permet mal de suivre une conversation à plusieurs.
3 Les difficultés à s’adapter aux appareils :si l’équipement est souvent un succès chez les moins de 20 ans, les échecs croissent avec l’âge et sont particulièrement fréquents chez les personne âgées.
4 Les difficultés pour certains des plus de 60 ans à envisager une prothèse : c’est un point surprenant, alors que, chez les 20-59 ans, le sexe, le diplôme, la catégorie socio-professionnelle n’ont pas d’effet sur la décision de porter un appareil, tout change après 60 ans. Le taux d’équipement est alors plus élevé chez les femmes, et deux fois plus élevé chez les cadres que chez les ouvriers (1,6 fois pour les professions intermédiaires). La décision de porter un appareil semble faire intervenir d’autres considérations que financières à ce que montrent certaines modélisations, des raisons qui tiennent aux mentalités, par exemple : c’est moi qui l’ajoute, une certaine honte des appareils. Mais les choses semblent bouger puisque les plus jeunes de tout sexe et tout milieu s’équipent plus.
Scolarité, diplômes, insertion professionnelle : que nous est-il permis d’espérer ?
Tous les jeunes sourds ou malentendants de moins de 12 ans sont aujourd’hui scolarisés. Leur handicap entraîne toutefois des difficultés spécifiques dans l’apprentissage de la langue, difficultés qui existent même pour une perte auditive inférieure à 40dB avec des risques d’erreur d’interprétation de la parole ; un certain nombre d’entre eux rencontre donc des problèmes d’apprentissage et, fatigue aidant, des difficultés de concentration. Jusqu’à 18 ans, 70% d’entre eux suivent une classe ordinaire, 10% recevant alors une aide humaine spécifique. Des efforts importants ont été réalisés pour ceux qui suivent un enseignement spécialisé : mise en place de classes spéciales (CLIS2*), formation de professeurs avec un diplôme d’État pour l’enseignement des jeunes sourds (CAPEJS*), création d’un CAPES d’enseignement de la LSF, reconnaissance de
la LSF aux examens…Toutefois un décrochage se fait au moment d’intégrer l’enseignement supérieur même si les choses s’améliorent : alors que 44% des jeunes de plus de 18 ans poursuivent des études, ce n’est le cas que de 5% des malentendants.
Le niveau de diplôme est donc plus faible : seule une personne sur 10 gravement malentendante est diplômée de l’enseignement supérieur et 19% des malentendants n’ont aucun diplôme.
Le taux d’activité des malentendants de 20 à 59 ans est proche du taux d’activité (ce terme, on le rappelle, inclut les chômeurs) des autres personnes. Sont-ils toutefois, avec la crise, plus souvent touchés par le chômage ? Cette étude ne le précise pas. Le taux d’emploi ne baisse qu’en cas de surdité vraiment grave. Et s’il y a une forte différence entre le taux d’emploi des hommes et celui des femmes, cela est toujours le cas dans notre société, on ne peut donc le relier avec notre handicap.
Les postes occupés par les malentendants sont davantage les postes d’ouvriers (29% contre 21% en cas d’audition normale) et cela apparaît d’abord comme une conséquence du faible niveau de diplôme.
Être malentendant, cela restreint-il nos activités dans la vie quotidienne ?
Les activités qu’on considérera dans ce paragraphe sont vraiment celles du quotidien : courses, cuisine, ménage, gestion du budget, démarches administratives, ordinateur… à l’exclusion des activités professionnelles (qu’on vient de voir) et des loisirs (qu’on verra plus loin). Globalement, nous n’avons pas de difficultés spécifiques. L’impact des limitations auditives n’est confirmé que sur deux points seulement : la capacité à se servir seul d’un téléphone (on s’en doutait !) et la capacité à appeler à l’aide (comment le faire en effet dans l’urgence sans ce maudit téléphone ?!). Quand on connaît également des problèmes de vue importants ou plusieurs limitations fonctionnelles légères, on a aussi du mal à faire des démarches administratives ou ses courses.
Quelles conséquences sur notre vie relationnelle (famille, amours, amis, voisins) et sur nos loisirs ?
L’étude commence par remarquer, d’une manière qui me semble assez lucide que « les problèmes auditifs sont susceptibles d’entraver sévèrement les relations socio-familiales. Les relations avec la famille, les amis, reposent en effet très largement sur les échanges vocaux, que la déficience auditive rend plus complexes (…) Les interlocuteurs qui n’ont pas de troubles auditifs se trouvent également confrontés à la difficulté de converser avec une personne qui les entend mal ou qui ne les entend pas. Il se peut alors que certaines relations s’appauvrissent ou se raréfient ». Si vous pensez que ce n’est pas le cas chez vous, je suggère que vous preniez le temps d’en remercier les vôtres avant de passer à la suite !
Elle est plutôt rassurante : finalement, au vu de l’enquête, les limitations auditives n’entravent pas fortement la vie affective : si le pourcentage de personnes en couple est légèrement inférieur, c’est surtout parce que la population concernée est arrivée à un âge où on a souvent perdu son conjoint. Nous ne sommes pas particulièrement isolés et voyons nos amis ou participons à la vie associative comme les autres et aussi souvent. N’oubliez pas de vous féliciter vous-mêmes au passage !
Nos activités de loisir ne diffèrent ni par leur nature ni par leur quantité de celles des personnes qui n’ont pas de handicap, sauf en cas de limitation auditive très grave. L’enquête s’étonne même de la fréquence à laquelle nous allons au concert ou écoutons de la musique ! Il y a toutefois deux loisirs que nous pratiquons moins que les autres : le cinéma et le sport. Pour le cinéma, ce n’est pas très étonnant vu le petit nombre de films français sous titrés ou si nous avons de surcroît des problèmes de vue. Plus surprenant est le cas du sport : seulement 48% des malentendants de moins de 20 ans pratiquent régulièrement un sport contre 72% de ceux qui n’ont pas de problème auditif. Peut-être, c’est mon interprétation, les milieux sportifs ne se montrent-ils pas suffisamment accueillants à cette forme de handicap ?
En conclusion.
Cette étude contient pas mal de bonnes nouvelles : nous sommes plus nombreux à être appareillés, et nos appareillages progressent, notre insertion professionnelle est assez bonne, nos relations affectives, notre vie culturelle et nos loisirs sont satisfaisants. Il reste toutefois encore des progrès à accomplir ; je les indiquerai pour terminer sous forme de questions, certaines d’entre elles pouvant suggérer des pistes d’action pour notre association :
-
Comment améliorer l’accession des jeunes sourds et/ou malentendants à l’enseignement supérieur et par là améliorer leur niveau de diplôme ?
-
Comment toucher le monde du sport pour que les jeunes notamment y trouvent leur place ?
- Que faire pour que les films en VFST soient plus nombreux et que nous profitions mieux des joies du cinéma ?
- Que peut-on faire pour que les plus âgés qui en ont besoin acceptent d’être appareillés ? Puisque, non, les appareils ne stigmatisent pas ; mais oui, passé la période d’adaptation, ils sont formidables et changent nos vies relationnelles !
Cette enquête, enfin, est surtout quantitative, elle invite à des prolongements. Si certains d’entre vous ont des rectifications, des nuances, des questions, des réflexions, des pistes d’action, n’hésitez pas à les communiquer.
DREES :Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques.
CAPEJS : Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement des jeunes sourds
CLIS2 : Classes pour l’inclusion scolaire des élèves handicapés – 2 concernant le handicap auditif).
Pour plus d’informations sur ce sujet, voici un lien : scolarisation des élèves handicapés
d’après l’étude quantitative de la DREES d’août 2014
compte-rendu de Catherine Vallée
Journée nationale de l’audition (suite)
« On peut s’entendre«
Le 12 mars dernier, dans le cadre de la Journée Nationale de l’Audition, le centre IRSTEA de Lyon-Villeurbanne et l’UMR ISA ont organisé une journée collective intitulée « On peut s’entendre ». Cet événement avait pour objectif de renforcer la prévention autour des troubles de l’audition liés au bruit au travail mais aussi d’améliorer la qualité des relations sociales.
Pour cela, plusieurs actionsont été mises en place :
Le 12 mars au matin : grâce au partenariat avec le Centre Lyonnais d’Acoustique, 2 présentations ont réuni une vingtaine de personnes chacune. La première portait sur une « Introduction à la perception auditive » (Nicolas Grimault) et la seconde sur le « bruit dans les bureaux paysagers » (Etienne Parizet),
Le 12 mars de 13h à 14h : une quinzaine d’agents ont participé à un atelier sur la communication non violente (« on peut s’entendre en s’écoutant ? »),
Le 12 mars de 14h à 16h : 2 sessions d’une heure chacune ont permis à une vingtaine de personnes d’appréhender la thématique de « la communication au travail : une science difficile » par le biais du théâtre forum,
Le 12 mars toute la journée : une cinquantaine de personnes
– ont pu bénéficier de tests auditifs gratuits grâce aux médecins de prévention impliqués sur cet événement,
– ont pu s’informer via un parcours visuel intitulé « au creux de l’oreille »,
– ont pu regarder les films projetés en boucle ( « à la découverte de l’audition » et « notre audition, un capital à préserver »).
IRSTEA Institut national de Recherche en Sciences et Technologies pour l’Environnement et l’Agriculture
UMR ISA : Unité Mixte de Recherche Institut des Sciences Analytiques
Toutes les informations mises à la disposition des participants sont consultables sur le site web dédié : on peut s’entendre, irstea
Valérie Caillaud
Derniers échos de la lecture labiale
Témoignage de Julie DUPONT, orthophoniste :
Le stage de lecture labiale ça s’est encore une fois très bien passé.
J’avais le groupe des débutants. Certains ont débuté une rééducation orthophonique et d’autres pas, j’avais donc peur qu’il y ait d’importantes différences de niveau. En fait, tous ont bien participé. Je regrette que la moitié du groupe n’ait pu revenir le lendemain pour causes personnelles.
Je suis contente du retour des stagiaires. La formation s’est voulue non formative mais par le biais d’échanges, ce qui a permis la participation active de chacun. Également, nous avons travaillé sur des thèmes et chacun devait trouvé 1 mot, cela a aussi permis de leur faire comprendre qu’être locuteur en lecture labiale n’est pas toujours évident…
Julie Dupont
La LL dans le football :
Une nouvelle qui nous arrive en surfant sur le Net. Cela nous apporte une nouvelle façon de considérer les possibilités et, si on peut dire, les conséquences de cette faculté que nous possédons, nous autres sourds et malentendants.
Lors d’un match de coupe d’Europe de football, un joueur de l’équipe de France avait discuté pendant 10 minutes avec son entraîneur au beau milieu du terrain. La conversation a été filmée par de nombreuses caméras et retranscrite par des spécialistes de la lecture labiale.
Cela s’est passé en 2000. Depuis, l’usage s’est répandu lors des matches et l’on voit parfois des joueurs parler en mettant une main devant leur bouche, ce qui provoque l’irritation de certains spectateurs et aficionados du football. Ils proposent plusieurs possibilités pour en finir avec cette pratique.
Pour faire court, nous avons : les petits papiers à faire circuler ; les textos avec smartphone (super-pratique de jouer quand on a un short et un maillot sans poches) ; la ventriloquie ; l’invention d’un langage spécifique et imaginaire ; le morse en se tapotant sur le bras.
Devant la loufoquerie de ces différentes suggestions, les bonnes vieilles langues véhiculaires, dont celle de Molière, ont encore de beaux jours devant elles.
Alors, avis aux amateurs de football et autres sports télévisés, si vous voulez profiter de votre supériorité de malentendants en perçant les secrets des conversations de vos champions, un bon moyen : les stages annuels de lecture labiale de l’ALDSM, le dernier week-end de mars ! Ils ont lieu au domaine Saint-Joseph à Francheville. En témoigne le reportage photo ci-après.
JM Plissonnier
Assemblée Générale Ordinaire du CARPA
Le 9 avril s’est tenue l’assemblée générale ordinaire du CARPA, présidée par Eric Benon. L’ALDSM était représentée par Simone Duroux et Françoise Hostein. Christian Roche représentait l’AMAAC. Étaient présentes ou représentées différentes associations de handicapés.
À l’ordre du jour : lecture des rapports moral, d’activité et financier ; la mise aux voix du règlement intérieur et l’élection des membres du CA.
Le président, regrettant de n’avoir pu organiser une réunion inter-associations, espère le faire en 2015.
Il est question de la visite de terrain avec l’Association Renaissance Vieux-Lyon, RVL, à laquelle participe l’ALDSM entre autres, devant permettre de vérifier l’accessibilité des parcours choisis lors des visites PMR organisées pour les journées du patrimoine et de proposer des équipements adaptés. Quatre mini-circuits de 1h30 seront mis en place, un pour chaque handicap.
Concernant l’aéroport de Lyon, il existe un projet pour améliorer la prise en charge des PMR et les informer des infrastructures et services mis à leur disposition. Ainsi que des recommandations permettant un meilleur usage.
Jean Maurice Plissonnier
Notre rencontre du samedi 20 juin
Nous terminerons la saison 2014-15 par un repas au restaurant l’Estanquet, dans un cadre agréable et très calme, avec nos familles et amis. Nous serons accueillis par l’époux d’une de nos adhérentes, Véronique Szcezniak, qui ouvrira son établissement spécialement pour nous, ce jour-là. Nous le remercions vivement par avance.
lieu : restaurant l’Estanquet, 48, rue Jules Verne, 69110 Saint-Priest
accès : métro D, descendre à Mermoz Pinel, puis bus 26 jusqu’à Manissieux-Clémenceau
(pour ceux qui le préfèrent, un groupe partira de notre local habituel à 11h15)
tarif : menu à 20 €, boisson comprise (salle au rez-de-chaussée ou en terrasse, s’il fait beau)
Venez nombreux pour cette dernière rencontre amicale, avant la pause de l’été !
Inscription indispensable,bulletin ci-dessous à retourner au plus tard le 29 mai, complété et accompagné du règlement à :
Suzette Mallein, 686 chemin des Bruyères, 38110 DOLOMIEU
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
NOM : ………………………………………Prénom : ………………………………………
Participera au repas au restaurant l’Estanquet
Nombre de personnes : ……
Montant total : …… x 20 € = ……
PROCHAINES REUNIONS :les samedis suivants
30 mai : voyage à Grenoble pour les inscrits
20 juin : repas au restaurant (voir ci-dessus)
19 septembre, rentrée au local à 14h30
17 octobre ; 21 novembre
Prochaines permanences des lundis 14h à 16h :
1er juin ; 7 septembre ; 5 octobre ; 2 novembre ; 7 décembre