Ce tableau peint par Gustave Courbet en 1870 et représentant une mère houleuse annonce les évènements de la commune de Paris.:
En effet, après la chute de Napoléon III à Sedan, un gouvernement provisoire est constitué à Paris, dont Courbet fait partie avec en charge une commission culturelle.
La colonne Vendôme, qui représente la guerre est déboulonnée et Courbet va être accusé d’être l’instigateur de cet évènement. Il sera dénoncé et recherché par la gendarmerie en 1871.
Il est emprisonné pour une période de 6 mois à la prison Sainte Pélagie où il continue à dessiner et peindre.
Et vous, saviez-vous que Courbet avait été emprisonné suite aux évènements de la Commune et qu’il a fini sa vie en Suisse où il est mort à 58 ans après avoir été condamné à financer la reconstruction de la colonne Vendôme ?
Ce tableau daté de 1844 où l’on voit Courbet blessé a fait l’objet d’une radiographie. C’est ainsi que l’on s’est aperçu qu’à l’origine, le peintre s’était représenté en compagnie d’une femme, sans doute sa maîtresse Virginie Binet. Celle-ci l’ayant laissé tomber, le peintre effaça la femme et le tableau devint ‘l’homme blessé ». La blessure était en fait une blessure d’amour..
La chasse a toujours été un sujet de polémique. La preuve dans le tableau ci-dessous, par lequel le peintre rappelle qu’en 1866, les chevreuils ont tous été exterminés dans cette partie du Jura. Et cela depuis que la révolution française a ouvert la chasse à toutes les catégories sociales. Il faut savoir qu’auparavant, celle dernière était réservée à une certaine élite. Il faudra attendre le début du XXe siècle pour que, face à cette hécatombe, la pratique de la chasse soit à nouveau cadrée !
Les visioconférences avec le Musée d’Orsay durent environ une heure et sont passionnantes. On apprend beaucoup de choses sur les oeuvres du musée : peintures mais aussi sculptures et photographies.
Et bientôt de nouvelles visites pour 2022 !